Le numéro de mars des Cahiers du Cinéma, propose un dossier intitulé “La parole aux Étudiants”. Ce numéro, fortement à charge contre Paris 3 et contre l’enseignement du cinéma dans les universités et les écoles spécialisées a le mérite de poser – même si elles sont polémiques – de véritables questions de fond quant aux liens complexes entre ontologie du cinéma, enseignement, pratique et “idée” du cinéma.
Approchés par le rédacteur en chef, Stéphane Delorme, Eline Grignard et moi-même avons été invités à répondre aux questions de la Rédaction sur la recherche en cinéma et sur nos premières expériences d’enseignements.
Eline Grignard enseigne l’esthétique et la théorie des images à Paris 3 Sorbonne Nouvelle et prépare une thèse sur “La plastique du film ornemental”. Elle anime un blog sur ses recherches que je vous invite à parcourir.
Dans le chapô de présentation, Stéphane Delorme écrit : “Visuelle” : pour qui est habitué, dans la suite de Serge Daney, à la méfiance envers ce terme, il est surprenant de voir fleurir le mot à l’université”. Faut-il se méfier du “visuel” ? La théorie des médias est-elle incompatible avec une pensée du cinéma ? Autant de questions qui nous ont surpris lors de l’entretien et qui méritent réflexion.
J’invite donc les lecteurs à lire cet entretien et ce numéro qui évoque à de nombreuses reprises la question des Etudes Visuelles – et de la Culture Visuelle. Constatant déjà de nombreux débats sur les réseaux sociaux et à l’Université de Paris 3, j’ouvre un espace de discussion et de débat sur ce blog.
